Alignées en véritable leaders, les Bleues ont tenu parfaitement leur rang en décrochant le titre mondial par équipes.
Dès son entrée en lice, l'équipe de France féminine s'est défaite des Tunisiennes avec un score de 3 - 2. Annabelle Euranie, venue renforcer l'équipe, a lancé les hostilités en menant son combat d'un yuko sur uchi-mata. Une victoire qui donne le rythme à Automne Pavia qui apporte sans difficulté son point et à Anne-Laure Bellard qui a confirmé leur avancée en donnant le troisième point.
Face au Slovènes, les filles se sont imposées 4 - 1. Malgré la défaite de Priscilla Gneto, les Françaises ont repris rapidement l'avantage dans cette rencontre avec la victoire d'Automne Pavia qui a sanctionné son adversaire de trois shido avant de la scotcher sur osoto-gari en reprise de garde. La championne du monde des - 63 kg s'est contentée d'un shido pour assurer sa victoire. Margaux Pinot, venue en renfort, s'est donnée raison face à la Slovène en la surprenant au sol. Audrey Tcheuméo a mis sa pierre à l'édifice avec deux shido infligés à la médaillée de bronze Anamari Valensek. Et une demi-finale assurée !
Les filles ont mis un point d'honneur à devancer l'équipe du Japon. Elles ont pris d'assaut cette demi-finale malgré un mauvais départ d'Annabelle Euranie qui s'est laissée surprendre au sol alors qu'elle menait yuko. Vraie guerrière, Automne Pavia s'est déjoué de la tenante du titre Nae Udaka l'atomisant sur haraï/maki-komi. Clarisse Agbegnenou a relancé la machine en menant son combat d'un waza-ari sur maki-komi. Margaux Pinot a suivi le même rythme que ses compatriotes pour trouver la victoire sur un magnifique ippon-seoi-nage. Une victoire qui a permis aux Bleues d'ouvrir les portes de la finale.
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Dans cet ultime rencontre les Françaises se sont opposées à de redoutables adversaires, les Mongoles. Priscilla Gneto a donné le ton avec une victoire sur sode-tsuri-komi-goshi (yuko). Mais en - 57 kg, la Mongole a rattrapé leur retard en battant Automne Pavia d'un yuko sur morote-seoi-nage. Clarisse Agbegnenou a confirmé sa suprématie en assurant sa victoire, haraï/maki-komi (yuko et waza-ari). Malgré toutes ses tentatives d'attaque, la jeune Margaux Pinot n'a pas su s'imposer face à une Mongole mobile et longiligne et a cédé d'un shido. Egalité parfaite, plus qu'un combat pour en connaître le sort ! Audrey Tcheuméo a lancé la machine à ippon pour pulvériser son adversaire et a donné le coup de grâce en lançant haraï-goshi (ippon) ! Après sept médailles individuelles, l'équipe de France féminine a clôturé en beauté ces championnats du monde.